Ce matin, comme tous les jours, les trois enfants s’habillent pour aller à l'école, où ils vont travailler.
Quelle panique ! Ils sont en retard. Comme tout le temps, Victor est peu pressé, contrairement à Catherine et à Zoé qui sont énervées en mettant leurs affaires.
« Si on ne se dépêche pas, ça va être notre fête, même si tu t'en moques, s'écrient les filles.
- Tant que la sonnerie n'a pas sonné, il n’y a rien à craindre, » leur répond Victor en enfilant son blouson.
cette fois, les trois enfants s'en sortent bien et arrivent juste à temps, sans retard.
« Ma parole, ces filles sont terribles, la grande m'a disputé : je n'ai même pas bu mon cacao.
Elles m'ont attendu, c'est la dernière fois qu'elles y arrivent, » se dit Victor.
Il a peut-être raison ou ses fanfaronnades sont exagérées. Mais, ce jour là, les filles ont eu leur dernier mot. |